Plus tu cherches, moins tu connais –
LAO TSEU
Chercheur,
c’est bien la fonction qui caractérise mes
multiples activités déployées depuis la fin
de mes études supérieures. Chercheur
scientifique d’abord, mais aussi enseignant,
au contact des jeunes, ô privilège suprême!
Chercheur qui a réussi, qui a voyagé, qui a
collaboré partout dans le monde, depuis
l’ancienne Hongrie de derrière le rideau de
fer, jusqu’à la Chine d’aujourd’hui, en
passant par les Etats-Unis, l’Australie, le
Japon, le Brésil pour les plus éloignés.
Chercher sa voie philosophique n’est
pas chose facile dans les méandres de l’âme
humaine, dans les joies et les échecs
vis-à-vis de ses engagements publics et
privés en regard de l’immense déception sur
la nature profonde de l’homme. «Il n’y a
pas de morale absolue» prétend sagement
l’immense philosophe taoïste ZHUANGZI.
En revanche, les civilisations sous
l’influence des religions monothéistes
véhiculent la diarchie «du bien et du mal»
trop souvent, hélas, dans un fanatisme et un
opportunisme absolus. Il nous faut des
diables, en oubliant que nous le sommes ou
nous l’avons été vis-à-vis de ceux-là mêmes
que nous condamnons.
Chercher et comprendre l’autre, son
histoire et sa civilisation, même et surtout
s’il vient de loin, c’est le b.a.-ba de la
culture, c’est donner une dimension humaine
à son propre destin. Mieux, c’est apporter
des richesses inespérées à ses proches!
Chercher ses racines, cultiver la
mémoire, la transmettre aux générations
suivantes, représentent une démarche
indispensable à un équilibre personnel, «la
vie doit être vécue en regardant vers
l’avenir, mais elle ne peut être comprise
qu'en se retournant vers le passé», S.
KIERKEGAARD.
La recherche, maître mot de ma vie …
«Il est vrai qu’on ne peut atteindre la
pierre philosophale, mais il est bon qu’on
la cherche», FONTENELLE
Paris le 9 févier 2009
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Le portail du
tympan de Notre-Dame de Paris, dit du «
Jugement dernier » (1220-1230). Au-dessous
du Christ en Majesté, l’Archange Michel pèse
les âmes des ressuscités : les « bons » vont
au Paradis, à droite du Christ, les «
mauvais », à sa gauche, sont menés en Enfer
par le Diable. |